Spectacles Vivants
2022 + Art du Clown, Conte et Poésie
Janvier 2022, naissance de Malangue.
Par survie, par besoin, écouter, dire, faire. Pour se sentir vivante, en lien, connectée aux uns, aux unes, aux autres, au monde. Se prendre pour un miroir, une passeuse, une passoire. Embrasser le tout et accueillir le vide. Se laisser traverser, pleurer, c’est fluide. Et puis rire, c’est mouvant, vivant ! Et trouver l’endroit juste, du lien et partager simplement ce qui anime au fond.
Par Amour et Avec.
La mariée – ©Aurèle Dumaret
performance
© Patrick Argirakis
2015 + Art de la Marionnette et du Mouvement
Fascinée par la Présence et l’Animé, je me forme à l’École de l’Acteur Marionnettiste du Théâtre aux Mains Nues dirigé par Pierre Blaise ainsi qu’au Théâtre du Mouvement sous la direction de Claire Heggen et Yves Marc.
Je deviens interprète pour la compagnie franco-italienne Stultiferanavis dans Un souffle, une ombre, un rien et Urban Marionnette sous la direction d’Alessandra Amicarelli. Je suis également interprète dans Cubix de la Cie Théâtre Sans Toit m.e.s par Mathieu Enderlein et collabore avec ce dernier sur les différentes créations de la Cie Randièse.
mARIONNETTES
CORPS en mouvement
Extrait d’interview pour Fisheye magazine Juillet/Août 2017
Dossier Sensibilité / Art Vidéo par Maxime Delcourt.
L’identité féminine est-elle beaucoup questionnée au sein de l’art vidéo ?
» Il faudrait avant tout clarifier ce qu’on entend par identité féminine. Pour moi cela ne veut rien dire. Je pense que beaucoup d’artistes questionnent la notion d’identité en général. La vidéo permet de prendre possession de notre image, de la déconstruire et de la transformer. Les frontières s’ouvrent et laissent place à de nouvelles perceptions. A mon sens, il est important de reprendre possession de son image et de l’élargir vers des identités multiples et plurielles. »
Le corps est-il une matière facilement exploitable ? Quel est votre processus de travail ?
« Chaque être ayant sa propre façon de bouger, le mouvement devient magnifié par la caméra ou l’appareil photo. Dans un premier temps, je travaille les images comme de la matière. Je les élabore en me nourrissant de ce que je vis. Ensuite, je passe énormément de temps sur le banc de montage. Enfin, avant de finaliser, je projette mes images sur des volumes, des textures, sur des objets en mouvements afin de les percevoir autrement. Le support de diffusion fait partie intégrante des créations audiovisuelles que je réalise. C’est l’association de la matière visuelle et sonore qui crée le sens, c’est lui qui vient se poser naturellement sur les images. »