mouvement

Quelques images de mon travail d’interprète-marionnettiste et performer pour différentes compagnies mêlant art du geste, marionnettes et nouvelles technologies.

CORPS en mouvement

Extrait d’interview pour Fisheye magazine Juillet/Août 2017
Dossier Sensibilité / Art Vidéo par Maxime Delcourt.

L’identité féminine est-elle beaucoup questionnée au sein de l’art vidéo ?
 » Il faudrait avant tout clarifier ce qu’on entend par identité féminine. Pour moi cela ne veut rien dire. Je pense que beaucoup d’artistes questionnent la notion d’identité en général. La vidéo permet de prendre possession de notre image, de la déconstruire et de la transformer. Les frontières s’ouvrent et laissent place à de nouvelles perceptions. A mon sens, il est important de reprendre possession de son image et de l’élargir vers des identités multiples et plurielles. »

Le corps est-il une matière facilement exploitable ?  Quel est votre processus de travail ?
« Chaque être ayant sa propre façon de bouger, le mouvement devient magnifié par la caméra ou l’appareil photo. Dans un premier temps, je travaille les images comme de la matière. Je les élabore en me nourrissant de ce que je vis. Ensuite, je passe énormément de temps sur le banc de montage. Enfin, avant de finaliser, je projette mes images sur des volumes, des textures, sur des objets en mouvements afin de les percevoir autrement. Le support de diffusion fait partie intégrante des créations audiovisuelles que je réalise.  C’est l’association de la matière visuelle et sonore qui crée le sens, c’est lui qui vient se poser naturellement sur les images. »